En France, chaque soirée électorale fait ressortir le chiffre des "absentions", terme inconnu en Belgique puisque chez nous le vote est obligatoire contrairement en France.
Certains, par conviction ou désintérêt, optent donc pour le vote blanc ou le vote nul (celui où le bulletin de vote sert de support pour une phrase de haine, un petit dessin, ...).
En Belgique, en 2003, le nombre de bulletins blancs et nuls est important, ils représentaient 5,2 % des bulletins déposés. C’est nettement plus que la moyenne européenne. Ici, ils sont plus importants dans les zones rurales. Contrairement à une rumeur tenace, ces bulletins blancs et nuls ne sont pas ajoutés au premier parti. Ils n’interviennent tout simplement pas dans les décomptes des voix pour les partis et pour la distribution des sièges, qui s’opèrent uniquement sur les votes valablement exprimés.
En 2014, 5,8 % des bulletins déposés dans les urnes lors des dernières élections fédérales étaient blancs ou nuls. Ces votes blancs ne vont à "personne".
Le vote blanc
Le vote blanc n'est pas comptabilisé lors de la répartition des sièges dans les assemblées fédérales et régionales. Ils ne sont donc pas ajoutés à ceux du parti récoltant le plus de voix, comme on l'entend souvent.
Interprétations possibles
Le vote nul
Le vote nul, est un bulletin déchiré, annoté, raturé. Il n'est pas comptabilisé lors de la répartition des sièges dans les assemblées fédérales et régionales
L'électeur marque plutôt une désapprobation quant au fait de devoir voter, qu'il est en total désaccord avec le fonctionnement politique.
En France, depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections les bulletins blancs seront, à compter du 1er avril 2014, décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote.
CONCLUSION : si vous pronez une vraie démocratie, que vous dénoncez que le sytème politique en place n'est que supercherie, raturez votre bulletin de vote. Il ne faut pas accepter le vote électronique car les votes nuls sont impossibles avec le vote électronique.
Les abstentions : personnes n'étant pas allés voter
Les votes blancs : personnse qui sont allés voter mais qui n'ont rien noté sur le bulletin de vote
Les votes nuls : comportant des ratures, des petits mots
Certains, par conviction ou désintérêt, optent donc pour le vote blanc ou le vote nul (celui où le bulletin de vote sert de support pour une phrase de haine, un petit dessin, ...).
En Belgique, en 2003, le nombre de bulletins blancs et nuls est important, ils représentaient 5,2 % des bulletins déposés. C’est nettement plus que la moyenne européenne. Ici, ils sont plus importants dans les zones rurales. Contrairement à une rumeur tenace, ces bulletins blancs et nuls ne sont pas ajoutés au premier parti. Ils n’interviennent tout simplement pas dans les décomptes des voix pour les partis et pour la distribution des sièges, qui s’opèrent uniquement sur les votes valablement exprimés.
En 2014, 5,8 % des bulletins déposés dans les urnes lors des dernières élections fédérales étaient blancs ou nuls. Ces votes blancs ne vont à "personne".
Le vote blanc
Le vote blanc n'est pas comptabilisé lors de la répartition des sièges dans les assemblées fédérales et régionales. Ils ne sont donc pas ajoutés à ceux du parti récoltant le plus de voix, comme on l'entend souvent.
Interprétations possibles
- Lors des élections dans les petites communes où tout le monde se connaît, le vote blanc permet de rester neutre tout en étant allé voter.
- Il permet de mesurer la légitimité d'un élu : s'il est élu avec peu de bulletins blancs, ses décisions seront peut-être mieux respectées parce qu'il recueille l'assentiment positif des électeurs. Inversement, en cas de forte abstention ou de nombreux votes blancs ou nuls, il est probable que l'élu reflète moins fidèlement la volonté majoritaire et que l'adhésion à ses choix politiques soit moins assurée.
- Une des significations possibles d'un vote blanc est que l'électeur n'a pas trouvé de candidat ou de parti politique qui corresponde à ses idées, mais qu'il tient à manifester sa déception par un vote, plutôt que par l'abstention. Il indique alors peut-être qu'il ne remet pas en cause le principe des élections ni leur utilité.
- Lorsque le chiffre des votes blancs est publié et qu'il est non négligeable, cela peut être considéré comme un appel à susciter de nouvelles candidatures pour les élections suivantes, voire à créer de nouveaux partis politiques, qui chercheraient à capter les voix de cette « réserve de votants », qui ne se reconnaît ni dans les candidats en présence, ni dans leur programme. Le pourcentage des votes blancs n'est pas connu en France puisqu'ils sont comptabilisés avec les votes nuls. Le taux de votes blancs et nuls varie en moyenne entre 2 et 5 % des votants[réf. nécessaire], mais parfois en fonction des contextes peut attendre davantage.
- Une des options parfois envisagées est de considérer le vote blanc comme suffrage exprimé et, s'il obtient la majorité, de convoquer de nouvelles élections avec de nouveaux candidats. Pour autant, que faire si cela se reproduit et d'où viendront les nouveaux candidats qui ne s'étaient pas déjà présentés lors du premier scrutin ?
- En France, le vote blanc est aussi appelé par certains organismes "l'abstentionnisme civique".
http://www.vote-blanc.org/[/mention] a écrit:
Le vote blanc, c'est nul ?
Dans notre pays, les Belges, âgés de 18 ans au moins, sont obligés d'aller voter. Le droit de vote est donc aussi une obligation, un devoir. Et cela depuis plus de 100 ans. On nous dit qu'un bon citoyen doit s'informer et voter. Mais il y a des électeurs qui ne veulent choisir aucun des partis politiques ou des candidats qui sont sur les listes. Que font-ils? Certains votent volontairement «nul». Par exemple, ils écrivent une grossièreté sur leur bulletin ou ils le barrent d'un trait. Ce bulletin ne compte pas, évidemment. D'autres votent «blanc». Ils n'écrivent rien du tout sur leur bulletin et le mettent dans l'urne. Ce vote blanc est un vote valable. Mais il n'est pas pris en compte pour attribuer les voix et donc les élus des partis politiques.
Exemple. Dans un bureau de vote, 1 100 électeurs se sont présentés et il y a 100 personnes qui ont voté blanc. Un parti a recueilli 501 voix sur 1 100. Ce parti n'a donc pas 50% (501/1.100=45,5%) des voix. Mais comme on ne compte pas les votes blancs, le parti a donc 501 voix sur 1 000. Il a donc plus de 50% (501/1.000=50,1%) des voix. C'est pour cela que l'on dit que les votes blancs profitent aux partis les plus forts.
Les votes blancs sont des votes valables mais ne sont pas reconnus politiquement en tant que tels. Certains pensent que l'on devrait reconnaître politiquement le vote blanc. Cela pourrait limiter les voix de l'extrême droite. Les électeurs déçus par la politique pourraient exprimer leur mécontentement sans voter pour des partis d'extrême droite.
Le vote nul
Le vote nul, est un bulletin déchiré, annoté, raturé. Il n'est pas comptabilisé lors de la répartition des sièges dans les assemblées fédérales et régionales
L'électeur marque plutôt une désapprobation quant au fait de devoir voter, qu'il est en total désaccord avec le fonctionnement politique.
En France, depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections les bulletins blancs seront, à compter du 1er avril 2014, décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote.
CONCLUSION : si vous pronez une vraie démocratie, que vous dénoncez que le sytème politique en place n'est que supercherie, raturez votre bulletin de vote. Il ne faut pas accepter le vote électronique car les votes nuls sont impossibles avec le vote électronique.
Les abstentions : personnes n'étant pas allés voter
Les votes blancs : personnse qui sont allés voter mais qui n'ont rien noté sur le bulletin de vote
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